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    Home»Economie - Politique»Mieux comprendre l’obsolescence programmée
    Economie - Politique

    Mieux comprendre l’obsolescence programmée

    18 février 2020Updated:18 février 20205 Mins Read
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    Le saviez-vous ? Depuis 2015, l’obsolescence programmée est considérée comme un délit. Cette pratique consiste à réduire l’espérance de vie d’un produit pour augmenter son taux de remplacement. Un concept économique utilisé à tort et à travers par certaines entreprises, qui nourrit la surconsommation et qui est surtout difficile à prouver, selon les économistes. Focus sur l’obsolescence programmée !

    Sommaire

    • 1 Qu’est-ce que l’obsolescence programmée au juste ?
    • 2 Les types d’obsolescence programmée
    • 3 Les conséquences de l’obsolescence programmée
    • 4 L’avis des économistes sur l’obsolescence programmée
    • 5 L’obsolescence programmée vue par la loi en France
    • 6 L’association Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP)
    • 7 Continuez votre visite

    Qu’est-ce que l’obsolescence programmée au juste ?

    Les constructeurs seraient-ils en train de réduire intentionnellement la durée de vie d’un produit ? C’est la question que se posent les économistes après les excuses du géant Apple concernant le ralentissement des anciens modèles d’iPhone et après l’ouverture de l’enquête contre le fabricant d’imprimantes Epson. En tout cas, une chose est claire : cette pratique se multiplie. Or, jusqu’ici, aucune étude n’a été en mesure de prouver son existence. Il faudrait déjà différencier l’usure naturelle de la volonté de réduire la durée de vie d’un produit.

    L’obsolescence programmée, c’est l’action réalisée par certains fabricants pour réduire l’espérance de vie d’un produit dans le but d’augmenter son taux de remplacement. Il s’agit de construire des produits pour qu’ils ne fonctionnent que pendant une période donnée. D’ailleurs, ce terme est de plus en plus associé aux objets électroménagers, les machines à laver et les lave-vaisselles. De même que les objets technologiques comme les smartphones et les ordinateurs dont l’utilisation devient obsolète après seulement quelques années.

    Bon à savoir : la notion d’obsolescence programmée est utilisée pour la première fois en 1932 par le promoteur immobilier américain Bernard London dans une économie frappée par la crise.

    Les types d’obsolescence programmée

    On distingue différents types d’obsolescence programmée : l’obsolescence technique, l’obsolescence esthétique et l’obsolescence logicielle.

    • L’obsolescence technique : lorsqu’un bien arrête de fonctionner, car un de ses composants a une durée de vie limitée ou ne peut être réparé. On parle d’obsolescence indirecte lorsque la pièce de rechange n’existe plus.
    • L’obsolescence esthétique : lorsqu’un nouveau produit est commercialisé comme plus performant à travers des campagnes publicitaires d’une même entreprise. C’est ce qu’on appelle aussi l’obsolescence psychologique et l’effet de posséder un bien démodé.
    • L’obsolescence logicielle : lorsqu’un logiciel ou une application devient incompatible aux nouvelles versions à cause de son format et son ancienneté.

    Les conséquences de l’obsolescence programmée

    L’obsolescence programmée n’a pas que des impacts économiques et sociaux. Cette pratique nuit également à notre environnement et aggrave l’épuisement des ressources de notre planète. Les demandes en équipements high-tech continuent à augmenter, ce qui cause une exploitation intense des matières premières comme les métaux. Pire encore, cette pratique participe au changement climatique, à la diminution de terres fertiles et à la destruction des écosystèmes. Sans compter les innombrables déchets engendrés chaque jour.

    Une surconsommation qui nourrit également les conflits entre les pays qui détiennent des matériaux servant à la fabrication d’équipements high-tech. En fait, l’obsolescence programmée nous fait adopter la culture du jetable. En moyenne, une personne jette environ neuf appareils électriques et électroniques chaque année.

    L’avis des économistes sur l’obsolescence programmée

    Chez les économistes, les avis divergent. Alexandre Delaigue, économiste français, fait ressortir que la conscience populaire souhaite que l’on regrette les objets du passé qui avaient l’air plus durables. Même si le fer en fonte est plus durable que le fer à vapeur, la question de praticité ne se pose même pas. Le fer à vapeur dispose de nombreux avantages non négligeables.

    Nombreux sont ceux qui préfèrent les produits novateurs aux produits ayant déjà une ancienneté. Pour le designer industriel américain disparu, Brooks Stevens, « toute l’économie se base sur l’obsolescence programmée ». Les constructeurs fabriquent de bons produits, les vendent avant d’introduire quelque chose qui les rendra dépassés et obsolètes.

    L’obsolescence programmée vue par la loi en France

    La loi française condamne l’obsolescence programmée depuis juillet 2015, soit depuis son inscription dans la loi de transition énergétique. Selon l’article 99, « l’obsolescence programmée se définit par l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement ». La justice devra obligatoirement prouver que la réduction de vie du produit était délibérée pour condamner une entreprise.

    En cas de condamnation pour obsolescence programmée, il faut s’attendre à deux ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. Le montant pourra être revu en fonction des avantages tirés du manquement, soit 5% du chiffre d’affaires moyen annuel, calculé sur les trois derniers chiffres d’affaires annuels à la date des faits.

    Bon à savoir : le Parlement européen a demandé à la Commission européenne de légiférer spécifiquement sur l’obsolescence programmée.

    L’association Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP)

    L’association Halte à l’Obsolescence Programmée a été créée pour lutter contre ce concept. Depuis juillet 2015, l’association a pour mission de sensibiliser et influencer pour des produits durables et réparables. Une lutte contre la tromperie qui lui a permis de déposer plainte contre des fabricants d’imprimantes mais aussi contre Apple.

    Enfin, HOP n’est pas la seule association à vouloir faire disparaitre l’obsolescence programmée. Back Market, une startup parisienne, participe également à la lutte en mettant en vente sur internet des produits électroniques remis à neuf. Le but est de démocratiser la re-consommation au lieu de la consommation. Quant à l’entreprise berlinoise Rebuy, elle propose depuis 2009 des produits voués à être detruits, mais remis à neuf.

    Pour en savoir plus sur l’association Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP), consultez le site web officiel : https://www.halteobsolescence.org

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    Pour lutter contre l’obsolescence programmée utilisez les services de PIVR pour réparer votre électroménager !

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